L’importance du mental dans le sport
On en parle peu, que ce soit sur les réseaux sociaux ou dans les salles de sport entre amis, pourtant le mental joue un rôle majeur dans l’atteinte de ses objectifs physiques. Il est source d’envie et d’énergie, c’est ce qui va nous permettre d’aller au bout de nos entraînements, même quand la fatigue et la douleur se font sentir. Alors, comment faire pour entretenir sa motivation pour le sport ?
Aimer s’entrainer, une obligation
Ressentir du plaisir en pratiquant, c’est sûrement l’un des secrets du succès de la progression sportive, et peut-être même dans la plupart des autres activités où vous voudriez progresser. En musculation par exemple, la progression est lente, le corps ne va pas construire 5 kg de muscle en une semaine d’entrainement, et il faut toujours fournir beaucoup d’efforts, aller régulièrement dans les salles de sport pendant leurs horaires d’ouverture, mais pas seulement. Si les efforts se font en salle de sport à 30%, ils se font surtout à 70% dans la cuisine. Mais cela ne devrait surtout pas vous faire rapidement baisser les bras. Ce qu’il faudrait plutôt faire c’est d’être impatient de commencer chaque nouvel entrainement et de sortir ses haltères, se réjouir d’aller faire les courses au marché, de choisir ses produits frais et d’adopter un mode de vie sain. Il faut trouver dans chaque entrainement un petit plaisir qui vous fera adorer ce que vous êtes en train de faire. En reprenant notre exemple, lorsque vous ressentez la douleur musculaire après une bonne série, pensez que c’est un pas en avant vers l’atteinte de vos objectifs, gardez en tête que votre muscle va devenir plus gros, encore plus fort et esthétique ; ceci devrait avoir pour effet de vous procurer un sentiment de satisfaction. En musculation, vous pouvez faire des séances de forte intensité, mettez plus lourd, provoquez la congestion musculaire et vous apprécierez l’effort.
L’auto motivation pour le sport
Parmi les multiples méthodes de motivations pour le sport connues, des études scientifiques ont prouvé que l’auto-dialogue est une technique bénéfique pour les sportifs, car cela agit sur la performance musculaire en optimisant le développement de puissance, ce qui est une chose primordiale pour les pratiquants de la musculation. Mais ça ressemble à quoi l’autodialogue? L’autodialogue c’est l’action de se parler intérieurement à soi-même par des affirmations positives. Voici quelques phrases types :« on continue », « tu te débrouilles bien », « je me sens bien »ou encore « franchit ça ». Pour bien procéder, on utilise deux phrases types adaptées au début de l’effort (par exemple « je me sens bien » et deux phrases types adaptées à la fin de l’effort (par exemple « franchis ça »).
Se motiver pour le sport à plusieurs
L’auto-dialogue est donc une bonne chose, cependant, si vous avez des amis, c’est encore mieux ! Lorsqu’on s’entraine à plusieurs, on est plus enclin à mener à terme son programme d’entraînement qu’en le pratiquant seul. Le fait de s’entrainer en équipe ou faire du co-workout génère de la confiance et entraine une meilleure tolérance à la douleur. Des chercheurs affirment qu’en effet s’entrainer collectivement dans les salles de sport ou avec les nouvelles infrastructures dans les villes (crossfit et street Workout) peut provoquer une poussée plus importante d’endorphines, même si nos performances générales ne changent pas vraiment. En outre, il y a la possibilité de se motiver les uns les autres et de se soutenir. C’est une tendance émanante dans le monde du sport en 2015, il devient très facile de trouver un partenaire soi pour s’entrainer ou encore de rejoindre un groupe existant via les réseaux sociaux. De plus, les villes françaises mettent de plus en plus de budget dans les infrastructures, ce qui rend plus faciles les co-workouts. Tout le monde ne dispose pas d’un abonnement en salle de sport, avec le retour des beaux jours, vous pouvez constituer rapidement un groupe de sportifs motivés autour dans votre entourage.
Assouvir notre besoin de reconnaissance
Nous voulons tous avoir un respect de soi-même, mais surtout une reconnaissance et appréciation des autres. Nous sommes fiers de partager nos exploits et nos réussites, c’est un vrai plaisir de recevoir des compliments venant de notre entourage. C’est une autre grande tendance qui montre le bout de son nez, la socialisation et l’exhibition de ses performances sportives. Notre coach est devenu notre téléphone et il est là, dans notre poche, à nous rappeler qu’aujourd’hui, c’est la séance footing. Il nous brief, fait notre programme, et c’est de plus en plus à lui que l’on se réfère pendant l’entrainement. En fin de session, il y a cette satisfaction, d’avoir été au bout bien entendu, mais aussi de montrer qu’on l’a fait. On est dimanche matin, j’ai couru 10km avec Runtastic et mes amis qui voient ça sur leurs fils d’actus Facebook vont s’en mordre les doigts…ou s’en moquer éperdument, peu importe. Au mieux cela insufflera la motivation à d’autres de trouver le courage de faire pareil, car la motivation sportive est contagieuse. Il est donc plus que jamais question en 2015 d’exhibition de performances. Il en va de même pour la musculation, le fait d’avoir la possibilité d’exhiber son corps musclé apporte une réelle satisfaction et surtout une envie de vouloir continuer, voir d’aller plus loin dans ses entrainements. De nos jours, on peut facilement partager des photos de soi grâce aux réseaux ou autres applications disponibles dans nos smartphones, Instagram voit fleurir tous les jours des nouveaux comptes pleins de gens affichant leurs objectifs minceurs, leurs transformations ou leurs plastiques. Cela donne même naissance à une nouvelle forme de métier, coach sportif 2.0, ceux qui n’ont pas forcément de diplôme, mais qui sont disponibles pour aider et répondre à leur communauté.
Outrepasser la souffrance
Chaque fois que l’on est confronté à une décision de faire ou non quelque chose, l’esprit inconscient va toujours évaluer le choix en termes de plaisir ou de souffrance. Souvent, il privilégie le plaisir et ne laisse aucune alternative à la souffrance, c’est une question de préservation automatique. Si vous avez connaissance de certains principes de psychologie, par exemple l’effet placebo ou la méthode Coué, vous devez sûrement savoir que l’esprit a une influence sur le corps. Ainsi, le corps seul ne pourra jamais répondre de façon optimum à vos entraînements si le mental ne suit pas. D’ailleurs, si vous voyez l’entrainement comme une contrainte à cause de la douleur éprouvée suite aux exercices pratiqués ou parce que vous pensez que vous pourriez faire quelque chose de plus agréable à la place, vous risquerez, la plupart du temps, de laisser tomber vos entrainements, c’est presque mathématique!
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